Dr. Moulay Nabil


Promontofixation coelioscopique pour prolapsus génital

La promontofixation cœlioscopique est une technique parmi les nombreuses techniques de cure de prolapsus génital de la femme .

Elle ne permet pas de traiter à elle seule une incontinence urinaire.

Elle consiste à implanter un tissu prothétique (bandelette de polypropylène):

  • en avant (bandelette antérieure) entre la vessie et le vagin (cure de cystocèle ou protrusion de la vessie au niveau du vagin ), suspendant le col utérin ou le fond vaginal,
  • en arrière (bandelette postérieure ) disposée entre le rectum et le vagin, fixée sur les muscles du petit bassin (muscles élévateurs de l’anus) et barrant ainsi la route à la rectocèle (protrusion du rectum dans le vagin).
  • La partie supérieure de chaque bandelette est fixée au promontoire au niveau d’un ligament situé en avant de la colonne vertébrale.

Chaque bandelette est maintenue en place par des sutures (fils), puis est ensuite colonisée par des cellules (fibroblastes) de manière à être incorporée dans les tissus et les renforcer.

Le délai pour obtenir une certaine solidité est de 3 à 6 semaines.
Le résultat est donc plus durable qu’une intervention réalisée sans matériel prothétique et par voie vaginale.

Un geste d’hystérectomie (ablation de l’utérus) peut être associé en cas de problème utérin mais est toujours discuté en préopératoire.

Coeliochirurgie de la cystocèle (prolapsus vessie) par suspension latérale

La suspension utéro vaginale par voie cœlioscopique est une technique parmi les techniques de cure de prolapsus génital de la femme .

Elle ne permet pas de traiter à elle seule une incontinence urinaire.

Elle consiste à implanter un tissu prothétique (bandelette de polypropylène) :

  • en avant (bandelette antérieure ) entre la vessie et le vagin (cure de cystocèleou protrusion de la vessie au niveau du vagin ),permettant la suspension utérine et vésicale par deux bras de traction latéraux Les deux bras latéraux de la prothèse vont servir à réaliser la suspension latérale, transpariétale et sus-iliaque, en « tension-free ».
  • en arrière (bandelette postérieure ) disposée entre le rectum et le vagin, fixée sur les muscles du petit bassin (muscles élévateurs de l’anus) et barrant ainsi la route à la rectocèle (protrusion du rectum dans le vagin).

Chaque bandelette est maintenue en place par des sutures (fils), puis est ensuite colonisée par des cellules (fibroblastes) de manière à être incorporée dans les tissus et les renforcer.

Le délai pour obtenir une certaine solidité est de 3 à 6 semaines.
Le résultat est donc plus durable qu’une intervention réalisée sans matériel prothétique et par voie vaginale. (85 % de bons résultatsà 5 ans)

Un geste d’hystérectomie (ablation de l’utérus) peut être associé en cas de problème utérin mais est toujours discuté en préopératoire.

Conclusion

La suspensiopn utero vaginale latérale cœlioscopique avec prothèse sous vésicale corrige indiscutablement les troubles de la statique pelvienne comportant unecystocele ( descente de la vessie) et/ou une hystéroptose ( descente de l’utérus) prédominantes. C’est une alternative intéressante aux autres procédures de fait du très faible risque de complications.



Dr. Moulay Nabil





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