40 % des infĂ©conditĂ©s sont d âorigine tubo pĂ©ritonĂ©ales.Les progrĂšs spectaculaires et continus de lâassistance mĂ©dicale Ă la prĂ©crĂ©ation (FIV, ICSI, MIV) semblent mettre au second plan prise en charge chirurgicale de stĂ©rilitĂ©. Il reste nĂ©anmoins toujours une place pour la repermĂ©abilisation tubaire distale par voie endoscopiques dans stĂ©rilitĂ© tubo pĂ©ritonĂ©ale.
Echographie pelvienne
Hystérosalpingographie +++
Autre bilans
CĆlioscopie
Le syndrome des ovaires micropolykystiques (SOPK) est lâendocrinopathie fĂ©minine la plus frĂ©quente associant infertilitĂ©, troubles du cycle (spaniomĂ©norrhĂ©es) , hirsutisme et obĂ©sitĂ©.
La rĂ©section cunĂ©iforme des ovaires par laparotomie fut la premiĂšre rĂ©ponse thĂ©rapeutique Ă ce syndrome permettant dâobtenir 80 % dâovulation avec un taux de conception voisin de 60 %
Cette technique fut abandonnĂ©e car outre la laparotomie avec un risque Ă©levĂ© dâadhĂ©rences post opĂ©ratoires (70 %) entraĂźnant une stĂ©rilitĂ© mĂ©canique associĂ©e Ă des algies pelviennes chroniques , lâapparition de traitement mĂ©dicaux (citrate de clomiphĂšne) ont permis dâobserver un taux de grossesse voisin de 50 %.
En cas de résistance au citrate de clomiphÚne les gonadotrophines sont devenues un traitement de seconde intention bien établi du SOPK.
Câest dans ce concept que la chirurgie ovarienne cĆlioscopique a Ă©tĂ© remise en actualitĂ©.
La microperforation ovarienne par une pointe monopolaire entraĂźne une hypervascularisation et une diminution des corticales ovariennes responsables
70 % dâovulation avec 55 % de grossesses
Diminution du risque dâadhĂ©rences post opĂ©ratoires
De 80 % si laparotomie Ă 20 % si cĆlioscopie
Résultats égaux ou supérieurs à ceux obtenus si utilisation de gonadotrophines