Le risque chez la femme de développer une masse d ’origine ovarienne est de 5 à 7 % au décours de sa vie.
Cette fréquence élevée implique une démarche diagnostique précise :
afin de proposer une prise en charge adéquate.
Les signes fonctionnels :
Le kyste ovarien est le plus souvent de découvert de façon fortuite (60 %)
Il peut être néanmoins responsable d’algies pelviennes (20 %) de troubles du cycle (20 % )
Les signes cliniques :
L’examen est le plus souvent normal ( 40 % )
Des douleurs annexielles ( 30 % ) une masse latéro utérine ( 25 % ) ou une masse abdomino pelvienne (5 % ) peuvent être révélées lors de l’examen clinique
Préciser l’origine ovarienne de la masse
Critères de bénignité :
Critères de malignité
APPORT DES MARQUEURS TUMORAUX
Le marqueur tumoral le plus utilisé dans le diagnostic préopératoire des masses annexielles est le Ca 125 :
METHODES THÉRAPEUTIQUES
Abstention +/- traitement freinateur médical:
Ponction échoguidée:
Critères de sélection
Préopératoires
Peropératoires
Postopératoires
Avantages
Inconvénient
Buts :
Kystectomie: chaque fois que la lésion est présumée bénigne + patiente désireuse de fertilité
Ovariectomie ou annexectomie : chaque fois que la lésion est présumée suspecte + patiente non désireuse de fertilité
Remarques
Risque péritonéal de l’effraction kystique:
Risque carcinologique de l’effraction kystique:
La prise en charge diagnostique et thérapeutique des kystes annexiels doit comprendre 3 temps :
Le bilan préopératoire (échographie,doppler ,biologie) doit éliminer avec une forte probabilité le diagnostic de cancer.
La cœlioscopie diagnostique (après attente de 2 mois pour lésions supposées fonctionnelles) confortera le diagnostic de bénignité.
Le traitement chirurgical
Endoscopique pour les lésions supposées bénignes .
Laparotomie pour les lésions suspectes de malignité.